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lundi 28 février 2011

Patrimoine : augmentation du tarif des notaires en février 2011

Février 2011 : Augmentation du tarif des notaires 

Les tarifs des notaires augmentent de près de 7%. La dernière hausse datait de 2006. Par décret du 17 février 2011, certains honoraires des notaires sont revalorisés de 6,85 %.

Les actes des notaires sont facturés selon un barême fixé par décret. Ce barême fixe 2 types de rémunération (on parle d'émoluments) : des émoluments fixes et des émoluments proportionnels
Les émoluments fixes sont calculés sur la base d'unités de valeur; autrement dit, le notaire multiplie un tarif par un coefficient variable selon la nature de l'acte. 
Les émoluments proportionnels sont constitués d'honoraires dégressifs en pourcentage et calculés sur la valeur des sommes figurant dans l'acte notarié (par exemple, le prix de la maison achetée ou le montant de l'actif successoral ...). Le résultat obtenu peut lui aussi être soumis à un coefficient de pondération. 

Ces 2 types de rémunération sont désormais revalorisés.
  • Concernant les émoluments fixes : l'unité de valeur qui était de 3,65 euros H.T. passe à 3,90 euros H.T., soit une augmentation de 6,85% (soit de 4,3654 euros TTC à 4,6644 euros TTC avec une TVA de 19,6%) . En pratique, la facture pour PACS passe de 218 euros à 233 euros TTC et la donation entre époux passe de 131 euros TTC à 140 euros TTC.
  • Concernant les émoluments proportionnels : il existe deux séries S1 et S2 d'émoluments proportionnels qu'il convient de majorer d'une TVA à 19,6%.
Seule la première série, S1, est concernée par la revalorisation. Elle s'applique notamment aux donations entre vifs, aux partages, aux ventes de biens immobiliers.
Auparavant, pour les sommes comprises entre 17.000 et 30.000 €, le taux appliqué était de de 1,10 % et de 0,825 % au-dessus. Le seuil supérieur de 30.000 € a été relevé à 60.000 €. Autrement dit, cette augmentation concerne essentiellement les " petites " transactions.

La série S2, qui concerne les déclarations de succession, attestations notariées constatant la transmission par décès d'immeubles ou aux baux, ne change pas. 

En pratique :

* Vous achetez une maison d'une valeur de 300 000 euros. C'est la série S1 qui s'applique. Le coefficient de pondération est de 1. Les honoraires bruts du notaire seront ainsi de 2 886,25 euros. Le coefficient étant de 1, il n'y a pas lieu à majoration ou diminution. Majorés de la TVA à 19,6 %, les honoraires à verser au notaire sont donc de 3 451,95 euros. Il faut y ajouter les droits de mutation, c'est-à-dire les impôts soit 5,09 % du prix figurant à l'acte que le notaire se chargera de verser au Trésor.

** Vous héritez 300 000 euros de votre tante. C'est la série S2 qui s'applique avec un coefficient de 0,80. Les honoraires bruts du notaire sont donc de 1 828 euros. Avec le coefficient de 0,80 ce montant tombe à 1 462,40 euros. Majorés de la TVA à 19,6 %, les honoraires du notaire s'élèvent à 1 749 euros. Il faut y ajouter d'autres frais (attestation notoriété, documents hypothécaires) et, surtout, les droits de succession très élevés pour les successions entre parents éloignés. 
(Source : http://votreargent.lexpress.fr/)

Credit photo : France soir (http://www.francesoir.fr/sites/default/files/imagecache/article_image/070503nim901.jpg)

samedi 26 février 2011

Juge des enfants : nouvelle mesure judiciaire d'investigation éducative

Juge des Enfants : la nouvelle mesure judiciaire d'investigation éducative
Le Juge des Enfants dispose, depuis un arrêté du 2 février 2011 publié au Journal Officiel du 25 février 2011, d'un nouveau pouvoir d'investigation avec la création de la mesure judiciaire d'investigation éducative.
Cette mesure remplace l'enquête sociale et l'investigation d'orientation éducative. 
Elle est destinée à :
" fournir au magistrat des informations quant à la personnalité et aux conditions d'éducation et de vie du mineur et de ses parents. A ce titre, cette mesure est interdisciplinaire et modulable tant dans son contenu que dans sa durée, en fonction de son cadre d'exercice civil ou pénal, de la situation particulière du mineur et de la prescription du magistrat".
Mise en oeuvre de la MJIE : La MJIE est ordonnée durant la phase d’information (procédure d’assistance éducative) ou durant la phase d’instruction (cadre pénal) par un juge ou une juridiction de jugement. Sa mise en oeuvre et  son déroulement  doivent être guidés par le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant et le respect du cadre posé par la décision judiciaire. Elle peut être mise en œuvre par les services du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse ( PJJ ) mais aussi par les services gérés par le secteur associatif qui peuvent également être autorisés et habilités à la mettre en œuvre.
Objectif de la MJIE : Son objectif est de recueillir des éléments sur la personnalité du mineur, sur sa situation familiale et sociale et sur le sens des actes qu’il pose ou qu’il subit.
Dans le cadre d’une procédure d’assistance éducative, les informations et les préconisations contenues dans le rapport écrit doivent permettre au juge de vérifier si les conditions d’une intervention judiciaire sont réunies et de proposer si nécessaire des réponses en termes de protection et d’éducation, adaptées à la situation des intéressés.
L’objectif de la MJIE n’est pas une action d’éducation. Elle est par essence une démarche dynamique de recueil d’éléments, de compréhension éclairant la situation, de vérification des conditions prévues par la loi pour l’intervention judiciaire, d’observation, d’analyse partagée puis d’élaboration de propositions. Elle s’attache à évaluer la situation d’un mineur et à apprécier notamment les conditions d’exercice de l’autorité parentale et ses effets vis-à-vis de l’enfant.
Différences entre la MJIE et les autres mesures (évaluation, expertise) : La MJIE est une mesure judiciaire qui se distingue des évaluations prévues par la loi de protection de l’enfance du 5 mars 2007, réalisées dans le cadre des cellules de recueil des informations préoccupantes des conseils généraux. Si l’évaluation, dans le cadre administratif, permet d’apprécier les informations préoccupantes et de les traduire ensuite éventuellement en signalement, elle ne peut être imposée aux intéressés. A l’inverse, la MJIE est réalisée dans un cadre contraint par la décision judiciaire ; elle est non susceptible d’appel. En outre, toute démarche d’investigation doit prendre en compte le principe du contradictoire, caractéristique du processus judiciaire. Enfin, la MJIE se distingue de l’expertise, démarche confiée à un ou plusieurs experts pour donner un avis sur les éléments de la situation du mineur et selon des aspects référencés à une discipline.
Le contenu de la MJIE : Les services mettant en oeuvre la MJIE rassemblent les éléments permettant aux magistrats de vérifier que les conditions de leur intervention sont réunies, en fonction de leur champ de compétence. Ces éléments doivent porter, en assistance éducative : sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents, l’existence d’un danger pour la santé, la sécurité, la moralité de l’enfant, le caractère gravement compromis de ses conditions d’éducation et de son développement physique, affectif, intellectuel et social (art. 375 du CC et 1183, 1184 du NCPC) et, en matière pénale : sur la situation matérielle et morale de la famille, la personnalité et les antécédents du mineur, sa fréquentation scolaire, ses aptitudes et son attitude à l'école, les conditions dans lesquelles il a vécu ou a été élevé, sa santé, son développement psychologique, les moyens appropriés à son éducation (article 8 et article 8-1 ordonnance du 2 février 1945).

Plus d'infos :
Credit photo : photo tirée du documentaire "au chevet du juge des enfants " (http://www.ecrans.fr/Au-chevet-des-juges-des-enfants,5860.html)

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